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One + Una

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13 décembre 2007

La Guinness est meilleure à Dublin

APPEL A TEMOINS

 

Je vous explique. Si je fais un effort depuis que je suis rentré en France pour ne pas dire "oui en Irlande c'est comme ci, en Irlande c'est comme ça", il reste un point sur lequel je suis intraitable. Ce point est fondamental, et c'est meme la pierre angulaire de mon séjour en Irlande: à Paris, la Guinness servie en pression n'a pas du tout le même goût que la Guinness servie à Dublin.

Je ne dis pas qu'elle est mauvaise à Paris, je dis qu'elle est radicalement différente, incomparable même.

Le problème??!

Mes amis ne me croient pas, et me prennent pour un nostalgique incapable de discernement.

Je le demande, solennellement, toi qui vis en Irlande, toi qui a déjà été en Irlande, toi qui a déjà testé la Guinness ET en France ET en Irlande: pour la première fois, utilise ton droit au commentaire, et dit nous, ici, ce que tu en penses, toi buveur de bière brune.

Je veux juste montrer à mes amis que non, je ne délire pas, que oui, la Guinness (ma chère et tendre Guigui) est savoureuse et INCOMPARABLE en Irlande.

En vous remerciant bonsoir.

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3 décembre 2007

Rencontre de fan

Si, il y a des fans. Bon, en fait, il y a un fan. Et même que je l'ai rencontré grâce à ce blog à Dublin. Il est brillant. Il est jeune. Et il vient d'arriver dans la ville de la débauche. Il écrit bien, mieux, il est bourré d'humour et en plus il est plus que sympathique. Où lire ses aventures?

Sur son merveilleux blog biensur !
Vous avez passez un si bon moment en lisant mes aventures Irlandaises que vous voulez continuer à vivre Dublin via les regards de Frenchy brillants (et beaux gosses), alors rendez-vous ici: irieireland.over-blog.com

Mon très cher Marseillais, à quand ton blog à toi?

3 décembre 2007

J-0

Un dernier week-end.

Vendredi soir:

De toute évidence, devant le fiasco de mes adieux à ma sauveuse de vie sociale en Irlande, je ne pouvais qu'être ravi par la surprise que me réservait ma partageuse de bureau. En fin de journée, les gens du département avec lesquels je travaillais sont arrivés dans mon bureau avec un gâteau au chocolat (putain je vais chialer); des macarons Marks & Spencer (je chiale), une carte "Good Luck" et un petit cadeau.

J'étais ému.

Puis drinks au Conrad avec les irréductibles, vin et mets d'une finesse incomparable pour se remettre dans l'ambiance France, tout doucement.

Samedi soir:

Vodka, chili et bonne compagnie. Le couple le plus sympathique de Dublin a contribué à me faire passer un très bon samedi soir. J'étais ému.

Dimanche après midi:

J'ai passé la journée avec une charmante assistante qui travaille dans mon cabinet, future avocate qui plus est. Sympathiques ballades dans Phoenix Parc (si, j'y ai même vue des Daims, des cerfs et Bambi et ses potes). Elle m'a offert des piti cadeaux. Elle est trop bien, trop gentille, et c'était une charmante journée.
J'étais ému.

Dimanche soir:

Bar à vin avec ma partageuse de bureau et une collègue bien sympathique du cabinet. Sympathique. J'étais ému.

Puis, les adieux avec ma colloc: un hug, pi c'est tout.

J'ai fini par chialer toutes les larmes de mon corps: j'ai mangé un dernier Burger King.

J'étais ému.

Ce billet vous a ennuyé? Oui, peut-être, mais c'est ainsi que se terminent mes aventures.

30 novembre 2007

J-4 Tourisme de groupe

Tourisme, moi.

Oui j’ai fais la crise du petit con sur le départ qui se dit : « faut que je sorte de Dublin, faut que je sorte de Dublin ». Après Belfast samedi, Cliff of Mohers, Galway Bay et Galway city en une journée jeudi!

Je me suis booké le tour formule tout compris: train + bus + guide “professionnel” + arrêt déjeuner imposé dans un pub où toute forme d’évolution semble s’être arrêtée (sauf l’inflation).

6H30 : point de rendez-vous.

Un petit groupe de vainqueur était déjà présent : nous avons donc pour ce tour la petite grosse sans pote, les couples transits qui affichent une bonne cinquantaine au compteur, le photographe amateur qui a ramené l’appareil photo de ouf ET le caméscope (appareils qu'il affichera fièrement autour du cou du début à la fin) et un couple jeune hilare. Puis, Jeferai, petit français sans pote. Sans oublier : le guide, mais le guide "professionnel" (Il s'est présenté comme tel). 

Un guide professionnel, ça fait ça : je commence à taper un petit roupillon dans le train quand il me fait : « Hep, salut, je suis John, si t’as envie de pisser c’est maintenant parce qu’à Limerick Junction on n’aura pas le temps » ! A ce moment précis : je prends peur.

Je suis bien loin du compte.

9h05 Limerick.

Un Gérard local nous attend sur le quai : ce sera le conducteur du bus pour la suite de la ballade. Scandale : il manque un couple à l’appel. Un pauvre type a eu envie de pisser. ON L'AVAIT POURTANT PREVENU, MAIS NON Y A TOUJOURS UN RELOU POUR N'EN FAIRE QU A SA TETE !!!

Gérard il a froncé les sourcils, et il a dit : « La ponctualité sera le maître mot de la journée, okay ?  OKAY LES GARS?".

Je passe les détails techniques : le micro qui marche pas, Gérard qui manque de se casser la gueule en montant dans le bus en glissant sur un paraflotte mal refermé et mal rangé.

10h30 : Visite d’un château fort et d’une reconstitution d’un village irlandais du 19e siècle.

D’emblée, je me dis : « mais qu’est ce que je fous là ? Qu’est ce que j’en ai à foutre de voir trois baraques grossièrement reconstituées pour vivre l’Irlande du 19e siècle ? ». Je passe le guide du chateau fort, ridiculeusement déguisé en mec du moyen-age, mais avec un portable à la ceinture.  Puis là, arrive un élément perturbateur qui vient se joindre à la fête : une américaine sans pote. Alors d’emblée, je le sens bien, elle se dit, « je suis sans pote, il est sans pote, on va être pote ». Oui, mais non. Je fais diversion.

13h00. Déjeuner.

Evidemment, c'est le piège, une sorte de Lost à l'irlandaise: dans un décors magnifique à 5km des Cliffs of Moher, le bus nous dépose dans un pub pour manger. Gérard est radical et insistant: « Surtout ne prenez pas un sandwich, prenez une bonne assiette, vous avez besoin de beaucoup manger, sinon vous allez être crevés! ». Et là, un couple de Norvégien a pitié de moi et me propose de manger à leur table. Le problème, c’est que je parle pas Norvégien (Oh je suis sotte, c'est du suédois!) et eux ne parlent pas anglais.

Echange de sourires, de mimiques du genre « super bon» et le mec me prend la jambe en me montrant les beaux clichés de sa femme pris ce matin devant une charmante chaumières reconstituée.

Drame : le retour au bus était prévu à 14H00, et biensur il a fallut qu’une relou se pointe à 14h02. « Désolée, je faisais du shopping ». ON S'EN BRANLE, T'ES A LA BOURRE, CONNAAAAASSE !!!

15h00

Les Cliffs of Moher. Là aussi, Gérard il a gueulé: “Je vous préviens les gars, c’est retour 15h30, et pas un pète de retard. Egalement, vous me suivez le chemin balisé, donc sécurisé. Je ne veux voir personne prendre les chemins sauvages. Je vous ai à l’œil les gars ».

Nous, on écoute Gérard, on a bien senti que fallait pas rigoler, on a tous pris les chemins balisés. Puis on n’a qu’une demi heure pour faire des photos, alors, ça shoote à tout va. Et là, le guet apens. L’américaine sans pote vient me voir et me dit : « Je te prends en photo » ? « Ah bah oui, oui oui ».

15H30 (précise)

Retour au bus. L’américaine qui a maintenant un pote (moi) s’assoit à côté de moi. Ce qui me vaudra un clin d’œil bien gras de Gérard.

Le bus roule sur la baie de Galway. Magnifique. Mais ces routes tournent, sont mal entretenues et je commence à me sentir malade dans le bus. Heureusement, y’avait miss Texas pour me faire une grande conversation sur sa vie et la puanteur des français (je déconne pas).

17H30

Arrivée à Galway. Pluie battante. Pas d’autre solution que de se réfugier dans un pub. Avec qui ? AVEC QUI ? Avec la texane biensur !

Retour Dublin 21H00.

30 novembre 2007

J-5 (Suite)

Culture, moi.

Petit dialogue deux semaines plus tôt (traduit de l’anglais pour vous) :
« Geoffrey, ça te dit une soirée au théâtre voir une pièce organisée par le cabinet d’avocat » ?
- Pardon ?
« Geoffrey, ça te dit une soirée au théâtre voir une pièce organisée par le cabinet d’avocat » ?
– Ah ben oui, oui.

Voilà ! Théâtre moi mercredi soir !

Une vraie bonne occasion de voir toute l’équipe du cabinet et de leur dire au revoir. Enfin de l’intérieur puisque pour la plupart je ne leur ai jamais parlé. Ben quoi, c’est comme faire ses adieux à une ville, on fait ses adieux à un décors. C'est pareil, et c'est pas la peine de se moquer.

La pièce était très bonne, et drôle. Enfin j’imagine : les gens ont beaucoup rit, en tous cas. Puis, finalement, le rire, c’est communicatif après tout. Moi j’avais tellement envie de rire par moi-même que je riais chaque fois que je comprenais quelque chose:

- Pièce: "Do you want a cup of tea, Duc?"

- Moi: "Mort de rire ! Excellent, excellent".

Et comme quoi, je comprends beaucoup de choses puisqu’une Trainee m’a dit : « tu avais l’air amusé, tu as passé une bonne soirée ? ». Devant ce constat de compréhension, j'ai failli chialer.

Dites ? Vous vous rappelez de cette charmante Trainee qui fut mon héros local pour avoir sauvé ma vie sociale ici ? Je savais qu’elle partait pour Paris de vendredi à lundi prochain inclus. Etant donné que j’étais off jeudi, je me disais que c’était le moment ou jamais pour lui dire au revoir. Et afin de lui faire passer toute ma gratitude (c’est mon héros, je vous dis !), j’ai pensé à lui offrir juste rien du tout, une tite mug Monsieur Madame (j’adorais j'adore ces boucains).

La scène d’au revoir fut magnifique, émouvante, mémorable. Elle dura…5 secondes.
Petit dialogue :
« Demain je suis off, donc c’est la dernière fois que je te vois avant mon départ, et pour te dire merci d’avoir été aussi sympa avec moi, je t’offre ce petit cadeau ».
- Ah, ben je l’ouvrirai plus tard , *hug*, laisse moi ton mail, à bientôt !

A t-elle depuis découvert ce que contenait le cadeau ? La mug s’est elle brisée dans son sac ? L’histoire ne le dit pas. Aucune nouvelle.

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28 novembre 2007

J-5: Mes fantasmes (qui resteront des fantasmes)

Le titre est racolleur: c'est pour me donner une chance d'audience via Google.

Lundi, je quitte l'Irlande prématurément, mais surtout, définitivement.

Je vais essayer, tous les jours, de vous tenir au courant de comment se passent mes derniers jours en Irlande, parce que finalement, ça peut se prêter à la blague, surtout si on prend en compte le pathétisme qui se profile pour ces derniers jours.

J'attaque donc la première fournée:

1. Fantasme qui restera un fantasme: de longues conversations passionnées avec ma partageuse de maison.

Qu'ai-je bien pu faire?! J'ai pourtant tout essayé: m'exhiber auprès de ses soeurs, passer l'aspirateur le samedi soir, ne pas gueuler quand ses amis (exclusivement masculin) bourrés confondaient les chiottes avec ma piaule à 4h du matin, TOUT JE VOUS DIT ! Mais non: après cinq mois, je ne connais toujours pas ma partageuse de maison. Je crois qu'elle n'a jamais eu envie de me connaitre: je lui suis donc apparu je suis et ce dès le premier jour, innintéressant. Cet été, lorsqu'elle était en vacances pour un mois et demi, je n'attendais que son retour en imaginant les longues conversations passionnées que nous échangerions devant un film (mauvais) diffusé à la télévision. Jamais ! Ca n'est en fait jamais arrivé. Il n'y a pas pour autant eu de conflit, de conflit affirmé du moins, mais il y a eu de l'indifférence. A cela je ne saurais trop quoi dire, je dirais qu'elle ne m'apprécie pas, ou non, qu'elle est sans opinion me concernant, ce qui est pire en fait: elle s'en fout, point à la ligne. AAAAh, l'indifférence.

2. Fantasme qui restera un fantasme: me faire des amis au boulot.

Cinq mois dans un cabinet d'avocats qui compte en moyenne 550 employés, ça pouvait laisser un espoir de se faire au moins un ami (ne soyons pas trop présomptueux). Ben non. J'ai pas réussi. J'aurais bien croisé quelques personnes très sympathiques, voir certaines pleines de bonnes intentions à mon égard, mais je n'ai pas su concrétiser tout cela. Même ce chanteur/guitariste rencontré fin août avec qui je devais faire de la musique (et qui va accessoirement me coûter la peau du cul avec Ryanair: j'avais ramené ma caisse claire et mes cymbales à cet effet), et ben non, il m'a boudé lui aussi.

Oui, promis je vais faire une analyse approfondie de ma personnalité manifestement pourrie.

3. Fantasme qui restera un fantasme: une superbe leaving party avec des gens qui pleurent quand ils te prennent dans tes bras:

Je pense que la seule personne qui pleurera pour mon départ, ce sera moi. Je me prendrais dans les bras, je ne pourrais pas me faire de bisous dans le cou, mais je m'embrasserai les bras (aussi). Je me prendrais en photo (j'ai depuis appris à utiliser le minuteur, je suis même un vrai professionnel, maintenant). Peut-être quelques tenanciers de pubs qui vendaient grâce à moi de la Guinness le lundi soir verseront une petite larme. Mais assurément, scandaleusement, ce sera tout.

4. Fantasme qui restera un fantasme: être fluent en Anglais.

"Yes it is". Mais non. Je ne suis pas fluent pour deux sous. Je diagnostique une trop forte tentation de ne parler qu'en français...avec moi-même.

Voilà.

15 novembre 2007

Mais Dublin, ça ressemble à quoi?

Et bien ça ressemble à ça:

Les photos de Jeferai sur Flickr.

23 octobre 2007

Une Ola s'il vous plait...

... pour la personne qui est arrivée sur ce blog en cherchant dans google...

"festival de raie du cul".

Oui.



18 octobre 2007

Interview Exclusive !

Dublin, Halloween, les feuilles de toutes les couleurs, ce petit parfum de marrons chauds, la série limitée du « Angry whopper »… Qu’il fait bon vivre en Irlande à cette période de l’année !

Il était temps aussi pour l’équipe de One+Una de convoquer un des membres fondateurs de ce blog au succès fulgurant : Geoffrey. Il a accepté de nous accorder une interview exclusive. Il nous a ainsi fait le plaisir de nous faire moultes révélations sur sa vie à Dublin.

C’est à 15h00 cet après midi que Geoffrey s’est présenté dans nos bureaux avec un manteau et un pull tout neufs (achetés chez H&M, je vois qu’on gagne pas plus en Irlande) et un teint anormalement blanc : « Je me suis choppé une saloperie à cause de ce vent à la con » nous a t-il expliqué.

L’interview est de Francis et le texte est traduit de l’anglais par Bernard (genre).

1°) Comment se passe le stage Jeferai ?

Bah déjà Bonjour, non ? Ca te ferait chier de me saluer, Francis? Enfin mais merde, je comprends plus les gars, ça coute quoi de dire bonjour bordel? Ah non mais là je gueule, je te jure j'ai déjà envie de me barrer, je suis pas content, c'est tout sauf profes[...].

2°). Bonjour Jeferai ! Comment se passe le stage ?

Là je préfère. Tu vois ça coûte rien pis ça fa[...]. Mon stage se passe bien. Je dirais que depuis quelques semaines, mon maître de stage a dû oublier que j’existe car je ne fous quasiment rien (il fout rien du tout en vrai, ajout de Francis) et il ne me parle quasiment jamais. La dernière fois qu’il m’a parlé, c’était pour me proposer de déménager, je ne sais pas trop comment je dois le prendre.

A côté de ça, une nouvelle collègue partage mon bureau depuis le début de la semaine, et elle est absolument adorable, très ouverte de la chatte*, pleine d’humour : je dois bien dire que cela me fait beaucoup de bien de me retrouver avec quelqu’un d’aussi sympathique. A tel point que je pense que j’aurais pu vivre ce stage d’une meilleure façon si elle avait été là depuis le début. L’ironie du sort est que, donc, je suis censé déménager et donc finalement, je ne partagerai pas beaucoup de temps avec elle.

* Correctif de dernier minute, Bernard, le traducteur a traduit « chat » par Chatte. Ce qui est con, puisqu’il fallait comprendre « très ouverte à la discussion ».

2°) T’as une coupe de merde en ce moment. Pourquoi ne vas tu pas chez le coiffeur ?

Premièrement, je t’emmerde. C’est quand même pas toi, Francis, qui va me donner des conseils modes. Bah si, regarde toi bordel avec ta coupe de merde: on dirait un ballais à chiottes! Ensuite il est vrai que je devais prendre rendez vous chez Tony & Guy. Mais aussi incroyable que cela va te paraître, je suis incapable – alors que je l’avais pourtant déjà fait en septembre – d’avoir un rendez vous avec eux. Soit ils n’ont pas de disponibilités, soit, comme ce fut le cas hier au téléphone, nous ne sommes pas arrivés à nous comprendre ! Donc, du coup, ben je me sens obligé de les laisser pousser (les cheveux).

3°) Tu t’engraisses ces derniers jours. Que comptes-tu faire pour changer ça ?

En effet, depuis l’arrivée du Angry Whopper, j’ai eu trop tendance à tomber dans le piège marketing : bah faut dire que les mecs ils te foutent la pression avec une pancarte qui dit « es-tu assez fort pour relever le défit de le bouffer ». Moi tu me connais, les défis, je les relève, et oui, pour répondre à la pancarte, non seulement je me sens assez fort, mais je le suis. C’est pourquoi je me suis inscrit hier soir au Fitness Dock machin sur Camden St. Je vais faire du running et de la muscu. J’ai acheté pour l’occasion des Nike Air Max horribles qui m’ont coûté 50 euros. Une affaire.

4°) Et ta vie sociale, alors ?

Depuis mon retour de Paris, j’ai eu l’occasion de voir à plusieurs reprises Manue et Christopher, mon pote de Marseille et son coloc Chilien, tous très sympas. (Big up les gars!). Pi de déconner aussi ! Une blague fameuse par exemple fut: "Le meilleur joueur british est rasoir!!!". Mais personne ne riait, ah les cons.

Il y a également une partageuse d'étage, qui est une Trainee (et non une trainée) dans le cabinet dans lequel je suis en stage. Elle est juste très sympa (et très mignonne, ce qui n’enlève rien), et je pense même que c’est la personne à qui je dois le plus pour mon intégration à Dublin. Elle me propose des sorties avec ses amis dans les pubs, boites. Son copain et elle prennent soins de me présenter à leurs amis , et je passe vraiment de bonnes soirées. Je pense qu’elle n’est nullement obligée de faire tout ça (je ne pense d’ailleurs pas que j’aurais moi-même quelque chose à péter d’un petit Frenchy débarqué dans le cabinet dans lequel je bosse) et vraiment rien, que pour ça, je lui ai dit, et je lui redirais, mais je le redis ici : MERCI.

5°) Tu veux nous faire chialer ? T’es pathétique.

Je te pisse au cul.

6°) Une anecdote pour finir?

Une seule oui : mon groupe Irish me plante. Après plusieurs relances de ma part, je n’ai plus de nouvelle du chanteur. Je suis pas content, mais c’est la vie (ça c’est parce que je suis une merde à la batterie).

Enfin je rappelle que Léopard sort le 26 octobre et que l’iPhone est enfin annoncé pour fin novembre. Egalement, je rappelle que personne n’a booké de période pour venir me visiter d’ici début décembre, vous êtes donc toutes cordialement invitées.

Francis, t’es viré.

15 octobre 2007

Mon petit accent français...

Les gens aiment bien mon accent français. Pas moi. Et j'aime encore moins quand on me le fait remarquer...

Ca a commencé au cinéma, pendant que je vendais des pop corns. Les gens me disaient "merci" quasiment systématiquement. J'ai passé des soirées entières à me retourner dans mon lit, me demandant comment il leur était possible de savoir que j'étais française alors que je n'avais pas prononcé un mot entier....

Et c'est là que, parce que je suis une pro de l'investigation, je me suis rendue compte que je suis en catalogne et que le catalan ne dit pas "gracias" mais "merci". Voilà. Rassurée la fille, je vous dis pas : j'ai passé une semaine à dormir comme un bébé.

Jusqu'au week end suivant où trois personnes m'ont demandé si j'étais russe.

Je sais pas si c'est mieux, mais j'ai tendance à penser que cette remarque symbolise assez bien ma lutte continuelle avec les r et les j espagnols.

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  • Geoffrey est à Dublin. Florence à Barcelone. Un blog-festival pour les yeux, un mélange de cultures uniques, de dessins, de douceurs, de folies en tous genres, de petits plaisirs aussi. Aucun lien?! oui et alors???
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