J'ai dit allez l'OM !

C’est pas la peine de faire cette tête là, vous le savez, ce blog est par-ta-gé. Oui, moi aussi j’interviens dessus et j’ai le droit.

What’s up in Dublin?

1. Le rugby

France – Irlande. On a gagné. Personnellement, c’est tout ce que j’ai compris, parce que pour le reste (l’excitation des femmes devant des mâles de type Chabal, les mêlées, les pénalités, les drops, les essais, les hors jeux et compagnie, j’ai rien compris). Mais on a gagné. Si, c’était évident puisque dans le pub où nous étions, (the Schoolhouse, Dublin 4), à la fin du match il n’y avait plus d'Irlandais. Au coup d’œil, c’était pas perceptible parce que tous ceux qui restaient avaient une Guinness à la main (sic) mais à bien écouter, si si, c’était bien des français. A mon retour au boulot lundi, Peter m’a dit « I don’t want to talk about it ». Là, pour le coup, j'étais vraiment certain qu’on avait gagné.

Et c’est alors que j’ai rencontré des Marseillais.

2. Les Marseillais

Tfaçon, l’anglais avec l’accent Irish j’y arrive pas, puis c’est pas le but (finalement). J’me suis fait une raison. Alors c’est vrai aussi qu’il faut bien revenir à Paris avec quelque chose de nouveau. (Non je ne parle pas de cadeau Nam’). Et quoi de mieux que la maîtrise d’un nouvel accent pour parler sa propre langue ? Vive la rencontre avec les Marseillais !!!

Sympas les mecs, le seul problème, outre qu’ils n’aient pas d’accent marseillais, c’est le choix du pub et c’est peut-être ça finalement qui les rend tellement authentiques.

Dublin, c’est LA ville pour les pubs, le vendredi soir c’est LE soir pour se poser dans un endroit sympa et branchouillé, mais non, il a fallu qu’un d’entre eux nous amènent dans un pub mort, à la musique entêtante et à la Guinness tiède.

C’est alors que j’ai proposé le Solas. « Non, tu es fada, c’est de la merde le Solas ». Alors, j’ai proposé le Village. En route pour le Village. On se fait refouler à l’entrée, le pub est plein. Alors on entre dans le pub d’à côté, machinalement. Là, le marseillais me dit tout fier : « je connaissais pas ce pub, mais c’est vraiment de la balle ! ». Je réponds : « oui, c’est le Solas ».

Je passe sur ma sortie avec eux samedi, nous étions dans une boite ringarde mais j’avoue que passer du temps avec des gens qui parlent la langue m’a reposé ce week-end là.

Je précise que le lendemain, le dimanche, je me suis bougé à Sandymount pour voir la mer. C’était marrée basse, j’ai rien vu du tout. J’étais ravi.

3. Les dernières nouvelles en vrac ?

- J’ai plus de douche! Les ouvriers refont la salle de bain. Ils étaient censés remettre la douche en état le jour même des travaux, finalement, il leur aura fallu trois jours. Heureusement, j’ai pu compter sur mon ami marseillais pour aller prendre une douche chez lui. Sinon, j’aurais pu prendre ma douche sur mon lieu de stage, mais cela aurait supposé prendre les douches à la carcérale, sans cloisons et mixtes (le paradoxe irlandais), j’aurais pas osé exhiber ma petite bite à mes collègues de bureau.

- J’ai passé un très bon moment avec les amis de Belfast d’une collègue de bureau un vendredi soir : au menu une soirée picole dans l’appartement d’une de ses amies, et une sortie « à l’ancienne pour eux », "à la nouvelle" pour moi, donc, au Camden Palace, un pub/boite un peu étudiant jeunot, mais bon, très bonne soirée avec des Irlandais(es). Mais surtout : j’ai networké sur Facebook un max grace à ça et c’est pas Benou qui me dira le contraire, c’est peut etre ça le plus important! (Bon j’avoue : si cette soirée m'a tant marqué c’est qu’un mec avait un iPhone desimlocké et que j’ai pu jouer avec ).

- Gilles !!! Je sais que tu me lis Gilles ! Oui bien plutôt que de lire des blogs, je te conseillerais de recruter pour Paris 7 ! Parce qu’on est déjà fin septembre, et je ne vois toujours pas de repreneur de talent pour mon job, et je constate que le site internet affiche toujours mon magnifique portrait !

Je vous donne des nouvelles très bientôt, ce week end ma grande sœur vient me visiter : ça va chiiiiiiiier !!!

Cheers !

Comments

[Benou]

A ton age j'n avais pas eu un seul commentaire sur mon blog...Y'a des gamines à Paris qui n'ont meme pas de quoi se payer Internet...

[La cokeuse]

Bon, bah voilà !
c'était pas si compliqué de raconter ta vie de débauché qui danse le mia à Doubline :). ça me fait bien plaisir de pouvoir de nouveau te lire (du boulot, si si, je suis un mouton, je suis la masse des 99%) et de rire un peu en ces tristes journées d'automne...
Profite bien de ta sister, je suis sûre qu'elle, elle ne prendra pas de Diet Coke au pub ...

[banji]

et bah non ma poule tu vois faut pas te pendre moi je suis toujours la pour poster un commentaire au moment où on s'y attend pas... j'étais quand meme bien mort de rire pour le coup du solas...
putains de marseillais... cela dit il faut absolument que tu te documentes sur le rugby c'est un sport formidable! et puis quand ton boss dit qu'il veut pas en parler... bah c le moment d'en parler justement...

ps : je ne sais qui est ce monsieur réalan éleveur de doriphore.. mais je partage totalement son point de vue sur les slims...

bisous

[Jeferai]

Très chère lectrice,

Vous vous trompez (pas sur tout, voir même sur rien, mais ça fait top de commencer un message comme ça). Selon une étude La Sofres/Le Figaro (hum hum), 99% des visiteurs de blogs viennent pendant les heures de bureau/stage.

Je pense donc qu'il n'y aura plus aucun visiteur en ces lieux et je file donc me pendre dans un pub.

[moi (l'autre)]

Très cher Jeferai

Je viens régulièrement sur votre blog et suis une fan inconditionnelle de vos écrits et (dois-je le dire ???) vous m'avez terriblement manqué pendant ce temps, bien trop long, ou vous fûtes absent de nos écrans.

Pourtant, et ce malgré le culte que je vous voue, c'est la première fois que j'ose prendre la plume (ou le clavier, huhu) pour vous faire part de mes sentiments. Je vous ai en effet senti quelque peu frustré lors de votre commentaire (car c'était vous, n'est ce pas, je ne me suis pas méprise ?).

Mais,cher Jeferai, il faut que vous acceptiez le monde tel qu'il est réellement, dans sa crudité la plus totale : tout le monde n'a pas la chance d'avoir un stage qui laisse suffisamment de temps pour poster des messages dans la journée, des commentaires ET venir vérifier toutes les heures si un ami vous a, ou non, répondu.

Laissez le temps à vos fans de revenir chez eux, de se préparer pour lire votre oeuvre dans les conditions qu'une telle qualité exige, et enfin, de méditer sur votre prose. Je suis sûre que les commentaires seront nombreux !

En attendant avec impatience votre prochain récit de vie,

une lectrice